
Hypatie d’Alexandrie
Par des élèves du secondaire 1
autour de 360 – 415
Philosophe, mathématicienne et astronome

Parcours
Hypathie a commencé à étudier avec son père Théon, savant très connu et respecté. Elle enseigna ensuite la philosophie et l’astronomie aux jeunes hommes riches et commenta des traités de mathématiques. Très respectée et appréciée, elle finit par côtoyer les gens les plus importants comme Orestre, chargé de faire respecter le pouvoir civil et dont elle est très proche. Son opposant fanatique, l’évêque Cyrille, a-t-il commandité son assassinat sordide (écorchée, démembrée et brûlée)?
Le monde en ce temps-là
À cette époque en Égypte, l’école n’existait pas. Les garçons riches recevaient des enseignements privés. Les filles apprenaient à être de bonnes femmes au foyer. Hypatie était une exception. Alexandrie, la ville dans laquelle elle grandit, est pleine de savoirs et de culture, et accueille les plus grands savants dans tous les domaines. La ville accueille des Juifs, des Grecs, des Égyptiens, des Romains. Un mélange de cultures fécond mais qui crée des tensions, surtout avec l’arrivée du christianisme.
Hypatie d’Alexandrie fut une intellectuelle renommée et une figure publique respectée. Certains de ses commentaires mathématiques ont été attribués d’abord à son père Théon. Mais c’est surtout à sa mort sordide que nous devons d’avoir conservé son souvenir.
Être une femme dans ce contexte
Bien que ce soit très compliqué à cette époque, Hypatie réussit à s’imposer et à se faire respecter en tant qu’astronome, mathématicienne et philosophe. Des témoignages la décrivent comme étant une excellente professeure, très intelligente et belle. Cependant, on a longtemps considéré que certains de ses commentaires d’œuvres mathématiques étaient écrits par son père. C’est seulement récemment qu’on les a reconnus comme probablement les siens.
Elle a défendu
Hypatie a défendu l’harmonie de toutes les cultures à Alexandrie, mais aussi les mathématiques et la philosophie. Elle a également défendu, par son aura de vertu et de savoir, le respect du pouvoir civil, représenté par Oreste, contre l’extrémisme de l’évêque Cyril. C’est notamment pour cela qu’elle se fait tuer par des moines fanatisés, proches de Cyrille.
Portrait par Céleste, Amélia, Laetitia et Léa, 10VP3, l’Élysée, Lausanne
Illustration : Maurane Mazars