Anne-Katrin Weber

Jeune chercheuse, Première assistante : Archéologie des médias, Gender Studies et Cinéma, UNIL

Anne-Katrin Weber

Par des élèves du secondaire 1

Première assistante : Archéologie des médias, Cinéma, Histoire des expositions, Histoire de la télévision, UNIL.

Mon Métier

Je suis enseignante et chercheuse à la Faculté des lettres de l’UNIL. Je m’intéresse à l’histoire de nos moyens de communication et plus particulièrement de la télévision, un média dont l’histoire reste assez méconnue.

Ce qui m’inspire et me motive

Le métier de chercheuse est passionnant, car il me permet d’explorer des sujets et d’approfondir des questions qui, souvent, m’invitent aussi à réfléchir à des enjeux contemporains : en ce moment, je m’intéresse de près à la vidéosurveillance et son histoire depuis les années 1950. Le métier de chercheuse offre ainsi le privilège de pouvoir choisir de manière relativement libre ses sujets.

Être une femme dans ce contexte

Deux difficultés perdurent à mon sens pour les femmes scientifiques : la conciliation de la vie familiale et professionnelle et, lié à cela, le fameux « plafond de verre » et donc la difficulté d’accéder à des postes stabilisés et professoraux.

Valeurs importantes à mes yeux

Le monde universitaire et son fonctionnement restent marqués par une culture de compétition, d’individualisme et de « la loi du plus fort ». Dans ce contexte, des valeurs importantes à mes yeux sont le partage et la collaboration. Le savoir se construit collectivement, il s’échange entre collègues et avec les étudiant·e·s – ce qui est finalement aussi une richesse du métier.

Une anecdote

Lorsque mon deuxième enfant est né, j’étais en bourse et censée faire des recherches à l’étranger. Afin de pouvoir continuer les voyages après le congé maternité, mon compagnon a renoncé à son activité professionnelle et s’est occupé du premier enfant et du nouveau-né. Les week-ends, nous nous rencontrions quelque part au milieu entre notre domicile et mon lieu de recherche afin que je puisse passer du temps avec la famille.

Message aux futur·e·s scientifiques

J’aimerais dire à mes futur·e·s collègues qu’il est important de poursuivre ses intérêts intellectuels, de maintenir une curiosité pour des sujets plus ou moins proches de ses propres recherches, et de développer un réseau de personnes avec lesquelles le débat est enrichissant. La solidarité et la bienveillance entre collègues sont centrales.

Portrait par Léo, Ethan, Tristan et Simone, 10VG2, La Tour-de-Peilz

Illustration : Maurane Mazars