Emilie du Châtelet

Mathématicienne, physicienne, chimiste et philosophe au siècle des Lumières

Emilie du Châtelet

Par des élèves du secondaire 1

1706 – 1749

Mathématicienne, physicienne, chimiste et philosophe, elle a écrit la seule traduction des « Principes mathématiques de la philosophie naturelle » de Newton.

Parcours

Emilie du Châtelet est née le 17 décembre 1706 à Paris dans une famille de l’aristocratie française. Elle a eu une bonne éducation grâce à son père. Elle a continué par la suite à se former elle-même car les études n’étaient pas ouvertes aux femmes. Elle s’est mariée avec Florent Claude du Châtelet, avec lequel elle a eu 4 enfants. Ensuite, elle a eu une relation avec Voltaire. Avant sa mort, elle a traduit les Principia mathematica de Newton, traduction qui fait sa renommée aujourd’hui.

Le monde en ce temps-là

Le XVIIIe siècle est appelé le siècle des Lumières car un nouveau mouvement de pensée (philosophique, littéraire, scientifique et culturel) apparaît. Durant cette période, la connaissance est mise en avant avec par exemple l’écriture de L’Encyclopédie. Alors que la religion et la monarchie absolue ont été critiquées par des écrivains tels que Voltaire et Diderot, des notions, comme la liberté et l’égalité, ont particulièrement été défendues par des philosophes et des écrivains.

« Depuis que j’ai commencé […] à faire attention au prix du temps, à la brièveté de la vie, à l’inutilité des choses auxquelles on la passe dans le monde, […] j’ai cherché quel genre d’occupation pouvait en fixant mon esprit, lui donner cette consistance qu’on n’acquiert jamais en ne se proposant pas un but dans ses études ». Emilie du Châtelet

Être une femme dans ce contexte

Les femmes à cette époque n’avaient pratiquement aucun droit d’un point de vue juridique, par contre elles pouvaient profiter des droits de leur père quand elles étaient célibataires, ou de leur mari quand elles étaient mariées. Elles n’avaient que très peu accès aux collèges et n’avaient pas accès aux universités. De plus, l’éducation était plutôt réservée à la classe sociale aisée.

Elle a défendu

Elle n’a pas vraiment défendu quelque chose en particulier mais elle a travaillé dur pour devenir la première femme de sciences en France. On s’est longtemps souvenu d’elle parce qu’elle avait eu une liaison avec Voltaire mais c’était une grande femme de lettres, mathématicienne et physicienne.

Portrait par Mattia, Alkin et Alexandre, 11VG3, La Tour-de-Peilz

Illustration : Maurane Mazars