Sarah Koller
Par des élèves du secondaire 1
Doctorante, Faculté des géosciences
et de l’environnement, Chargée de projet au centre interdisciplinaire de durabilité, UNIL. Facilitatrice en écopsychologie
Mon Métier
Je termine ma recherche de doctorat sur les ressorts existentiels de certains paradigmes
socio-économiques et travaille en parallèle comme chargée de projet dans un centre de durabilité. Je facilite également des ateliers de
reconnexion à la nature dans une approche écopsychologique.
Ce qui m’inspire et me motive
Mieux comprendre le fonctionnement de la
société et des personnes dans toute leur complexité en explorant certains leviers essentiels de changement à ces deux niveaux.
Participer à changer le regard que l’on porte sur la nature pour adopter des modes de vie qui
respectent l’ensemble du vivant.
Être une femme dans ce contexte
Jusqu’à maintenant je ne me suis jamais sentie prétéritée dans mon travail par le fait d’être une
femme. Peut-être est-ce dû au domaine de recherche dans lequel j’évolue, aux merveilleuses collègues que j’ai eu la chance de
côtoyer, ou encore à mon profil hybride entre recherche et action qui m’éloigne de certaines pressions académiques.
Valeurs importantes à mes yeux
Si je devais n’en choisir que deux je dirais l’humilité et l’utilité. L’humilité, car en faisant de la recherche on comprend qu’on est un maillon
parmi d’autres qui tente d’apporter sa part à l’immense chaîne de la connaissance, peu importe la taille de cette part, et qu’on ne peut
rien faire seule.
L’utilité, car j’aimerais que mes recherches soient utiles à la société et trouvent des applications pratiques.
Une anecdote
Quand j’avais 8 ans, ma coupe de cheveux préférée était la coupe hérisson. Je sortais de chez le coiffeur avec des étoiles plein les yeux! J’ai réalisé bien plus tard que c’était une « coupe de garçon » – qui semblait peu esthétique à en juger le regard plein de pitié que
m’adressaient les gens à qui j’en parlais. Moi je trouvais cette coiffure très belle et vraiment pratique!
Message aux futur·e·s scientifiques
Ce qui me semble important est d’essayer de toujours garder une réflexion critique vis-à-vis
de ses choix professionnels, en prenant du recul par rapport à ce que l’on pense que nos parents
ou la société pourraient attendre de nous. Le but étant de rester à l’écoute de ses besoins, valeurs et aspirations. Enfin, ne pas avoir peur de mobiliser ses propres émotions comme des messages pour trouver la voie que l’on souhaite emprunter.
Portrait par Lukas, Thomas, Yoan et Roko, 9VP3, La Tour-de-Peilz
Illustration : Maurane Mazars